Arnica
Arnica – Arnica montana
Composées – Tabac des Vosges, Tabac des Savoyards, Souci des Alpes, Doronic d’Allemagne, Herbe aux chutes, Plantain des Alpes, herbe aux pêcheurs, Quinquina des pauvres.
Description
L’arnica est une herbe vivace, avec un rhizome rampant et une tige érigée, ramifiée et glandulaire, au sommet de laquelle apparaît une tête de fleurs jaunes.
Habitat
C’est une herbe qui pousse dans les prairies et les forêts de conifères plus ou moins humides, de préférence dans des sols décalcifiés. C’est une espèce très appréciée dans les villages de montagne pour ses propriétés curatives. Dans certains villages, les gens fument la pipe ou respirent sous la forme d’une baudroie. Elle fleurit avec l’arrivée de l’été. De la collection les têtes sont intéressantes, qui doivent être attrapées dès qu’elles sont ouvertes depuis un peu de temps elles se fanent et elles sont colonisées par des insectes qui les détruisent.
De temps en temps on récolte aussi les racines, très riches en certains principes actifs, qui peuvent être récoltées à partir du mois de septembre.
Propriétés
L’activité pharmacologique de l’arnica a été attribuée à la présence de traces d’essence dans les fleurs et les racines, ainsi qu’à un composé appelé arnicine. Il faut savoir que la plante est très toxique en interne : on sait qu’elle peut provoquer des altérations du système nerveux et de graves problèmes digestifs ; des réactions allergiques ont également été décrites.
Par conséquent, il est recommandé de l’utiliser uniquement en usage externe et toujours avec la condition qu’elle soit utilisée en concentrations diluées. Elle possède d’importantes propriétés anti-inflammatoires. En raison des flavonoïdes trouvés, il lui est également attribué à une action astringente et protectrice des muqueuses. En général, elle n’est recommandée que comme anti-inflammatoire et vulnérable d’application externe dans les coups, contusions et hématomes.
Pour profiter de ses autres vertus, il est nécessaire de procéder sous prescription médicale stricte. Sa toxicité élevée ne doit pas être oubliée, c’est pourquoi la posologie doit être respectée et administrée uniquement en externe.
Cataplasme : Avec de l’extrait d’arnica, du miel et de la poudre de guimauve, une pâte dense est préparée ; elle est appliquée et étalée sur le furoncule et couverte de gaze. Elle ne doit pas être appliquée si le furoncle est ouvert, seulement sur les abcès fermés.
Teinture : 40 gr. de racines et de fleurs sont macérées dans 200 gr. d’alcool à 60°C. Après 10 jours, le liquide est filtré et mis en bouteille. Son utilisation, elle doit être diluée au préalable, avant de l’appliquer sur les contusions et les coups sans blessure ouverte. La plante peut être achetée en pharmacie, sous forme de pommade ainsi qu’en extraits végétaux, teintures et onguents. On les trouve également sous forme de présentations composites, comme des crèmes, des onguents, des sels et des sacs pour perfusion.
Utilisations principales
Hématomes, Entorses
Teinture : En usage externe, bien écraser 100 g de fleurs d’arnica séchées dans 1 litre d’alcool à 70°. Laisser macérer pendant 10 jours. Filtrer et conserver dans un flacon bien hermétique en verre teinté. Garder au frais. Appliquer en compresses la teinture auparavant diluée (1 part de teinture pour 4 parts d’eau) avec un linge imbibé.
Autre Recette de la teinture d’Arnica
- 100 g de fleurs sèches
- 1/2 l d’alcool à 60°
- Faire macérer pendant huit jours les fleurs d’alcool. Employer en compresses.
Sources :
- Bibliographie
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